dimanche 8 février 2009

Si l'Asie m'était contée ...

Samedi soir, soirée multi-éthnique.
Dîner au restaurant "Le mandarin" à Rennes.
Les plats sont excellents et l'ambiance particulière. Le Patron-Poète-Philosophe s'est occupé de notre commande. Il a repéré assez rapidement le prénom de chacune et nous a fait l'honneur de nous appeler par notre prénom tout au long de la soirée.
Tout à coup, alors que nous nous débattions avec nos bouchées vapeur qui ne tenaient pas particulièrement à se détacher de leur petit bol en bambou tressé, nous avons entendu un grand bruit. Puis un autre, et encore un autre ... Monsieur Le Mandarin avait sorti son gong.
Nous avons attendu le silence complet. Et notre conteur s'est mis à nous relater l'histoire Gengis Kahn et de son faucon. Le temps s'est littéralement arrêté. Plus une baguette en mouvement et devant lui, nos bouches bées et nos oreilles béantes.
Je vous livre la morale du conte : "Un ami restera toujours un ami. Tout ce qui se fait avec fureur est voué à l'échec." Sagesse et zen.

Devant notre intérêt collectif dû en grande part aux talents de conteur de notre hôte, le conteur s'est changé en poète et nous a offert un betit bijou dans un écrin de jolis mots.

Nous sommes sorties du restaurant à minuit, et ce fut l'heure de retrouver les copines du Coupé-Décalé pour un expérience de danse inédite dans une boîte afro ...

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