lundi 2 février 2009

Coupée, surtout Décalée !

Samedi, j'ai pris ma première leçon de Coupé-Décalé. Rien à voir avec de la coiffure ;), c'est une danse africaine.

Dire que cette leçon était prévue : non ... A l'origine, j'étais à la salle de danse pour y accompagner Petit Coeur. L'association propose un cours d'éveil afro, et j'avais pensé que cela aurait pu plaire à mon petit amour métissé.
Nous arrivons donc à 14h. Petit Coeur me prévient qu'il ne dansera pas. Il a déjà assisté à la séance du samedi précédent, refusant de rejoindre ses petits accolytes, et persiste dans cette voie.
Pourtant, je lui ai lu "Même pas peur" de Marie Paruit pendant la semaine ! Nous avons fait des activités et compris que Petit Pik était un valeureux petit cochon, qu'il n'avait pas à craindre les monstres de la nuit, ni les loups, et encore moins les profs de danse africaine ...
Bref, je rappelle à mon enfant courageux, mais pas téméraire, ces faits notoires quand il m'assène que de toute façon, il n'est pas un valeureux petit cochon mais un petit cochon peureux ... A dévalorisation insoutenable, mesure extraordinaire : nous nous répétons 32 fois, comme le préconise le livre (merci Marie !), "Je suis un valeureux petit cochon, je suis un valeureux petit cochon ..."
Pourquoi les autres mamans du cours n'ont-elles pas cette maxime à répéter avec leurs enfants ???

Petit Coeur dansera un petit bout de hip hop en fin de cours, à 30 centimètres de moi : VICTOIRE (quand même) !

Puis, les problèmes commencent ... Une amie arrive et me dit : "Alors, c'est à nous maintenant !"
La semaine précédente, je m'étais sauvée avant qu'elle n'arrive. Je sais, c'est indigne de pousser son enfant à faire des activités que l'on n'ose pas réaliser soi-même ... Mais c'est aussi un petit avantage de l'âge adulte.
Je me sens tendue et angoissée. Pas un mouvement dans mes articulations mais de la sueur commence à perler ...
"Je suis une valeureuse petite cochonne, je suis une valeureuse petite cochonne ..." Non, je ne suis pas certaine que répéter cette phrase soit une très bonne idée. Que faire ?
Impossible de fuir : allez, je me lance (sans affaires de danse, ou de sport, bref, en jeans tee shirt à manches longues, tenue idéale).

La musique emplit la salle. Les filles prennent leurs places (évidemment, elles savent où aller, elles ont comencé en septembre ! En plus il y a des top models de la danse (vêtements, coiffure ...) Au secours !). Je me mets dans le fond. Ce qui est une mauvaise idée ... De toute façon, mon mètre soixante dix-huit fait que je dépasse, et en plus voilà mes comparses qui pivotent ... Je me trouve donc dos à elles, sans modèle, et sans connaître la chorégraphie. Grand moment de solitude.
Les danseuses se retournent (ouf) et là je me décide à prendre comme modèle une fille qui est dans mon axe de vision et qui, je trouve, danse bien. Que c'est agréable ! J'arrive à suivre le cours et m'en donne à coeur joie. Jusqu'à ce que mon amie (à qui j'avais demandé de ne pas rire et qui a réussi à tenir le pari) me prévienne que tout mon groupe dansait dans l'autre sens depuis 5 minutes !

Petites phrases récoltées lors du cours :
"C'est ton premier cours ? Ah, c'est pour ça !" C'est pour ça quoi ???
"N'importe quoi !" Si je veux mon Petit Coeur ! Lance toi et on en rediscute.
"Maman, t'es trop belle" Soutien dont on trouvera la provenance relativement facilement ...

Moralité : une envie de danser qui ne m'a pas quittée du week-end, des courbatures aux cuisses (ouais !), et l'envie d'y retourner !

2 commentaires:

Neurone perdu a dit…

miss africa catégorie chocolat blanc?

Olive a dit…

Chère Amandine,
Pas encore, mais j'y travaille ! ;)